Augmentez votre intelligence financière
Dans un monde capitalisme en perpétuel changement il parait vital pour chacun de développer son intelligence financière. Comprendre les bases du fonctionnement de l’argent à l’ère du nouveau capitalisme et les clés pour développer par vous-même cette si précieuse forme d’intelligence.
Le système éducatif Américain ne lègue aux étudiants que très peu de connaissance financière. Cette absence de connaissance financière est pour l’auteur très grave, car les citoyens ne sont pas en mesure de prendre les bonnes décisions pour eux-mêmes concernant l’argent. Pour l’auteur il est vital qu’ils prennent en charge eux-mêmes leur éducation financière et celle de leurs enfants. L’objectif de son livre est d’apprendre au plus grand nombre à devenir plus intelligent financièrement afin qu’ils puissent comprendre et traiter les informations financières disponibles en abondance et de prendre les bonnes décisions concernant leur argent et la façon de s’enrichir.
Qu’est-ce que l’intelligence financière ?
Tout comme l’intelligence est la capacité à résoudre des problèmes, l’intelligence financière est la capacité à résoudre des problèmes d’argent, pour accroître son intelligence financière, il faut développer sa capacité à résoudre des problèmes d’argent. Si vous manquez d’argent et qu’au lieu de résoudre le problème, vous commencez à vivre à crédit, vous allez accumuler les dettes et contracter d’autres crédits pour rembourser ces dettes jusqu’à la faillite.
En 1971 le président Nixon en proclamant la suspension de la convertibilité du dollar en or a provoqué une modification profonde des règles de l’argent. Il a fait passer le dollar du statut de monnaie au statut de devise. Une monnaie a une valeur concrète, une devise n’a de valeur que celle que les gens veulent bien lui donner, elle doit circuler constamment pour garder sa valeur, si les gens cessent de l’accepter elle perd de sa valeur.
Pourquoi le gouvernement a-t-il fait cela ?
Il a préféré « tricher » et profiter de l’absence de connaissance financière du peuple Américain, plutôt que de résoudre ses problèmes financiers, l’État était déjà très endetté. Grace à cette nouvelle loi, il a pu faire marcher la planche à billets pour éponger artificiellement ses dettes. Les conséquences n’ont pas tardé, l’inflation a explosé, les Américains ont perdu du pouvoir d’achat, ils se sont endettés et les problèmes financiers de l’État se sont aggravés. Qu’elles sont les présidents qui ont fait grimper la dette ? REAGAN (1981-1989) 189%, G H W BUSH (1989-1993) 55%, CLINTON (1993-2001) 37%, GW BUSH (2001-2009) 115% et OBAMA (2009-2011) 16%.
Ce séisme dans les règles de l’argent a transformé les épargnants en perdants, et les débiteurs en gagnants. Selon les règles de l’ancien capitalisme, il était financièrement intelligent d’économiser l’argent et d’éviter les crédits. A l’ère du nouveau capitalisme, il devient dément d’immobiliser une devise, il faut au contraire aujourd’hui emprunter pour acquérir des actifs qui prendront de la valeur et génèreront du cashflow, et rembourser demain avec des dollars qui coûteront moins chers grâce à l’inflation.
L’auteur n’approuve pas ce changement dans les règles de l’argent, il trouve le système totalement injuste. Il est également attristé de constater que la plupart des gens font encore confiance à l’État pour résoudre leurs problèmes financiers, pour leur retraite et leur santé. Toutefois, il estime que ne pouvant pas changer le système, et ne pouvant pas compter sur l’État pour assurer notre sécurité financière, nous devons apprendre le fonctionnement du nouveau système, et de nous en servir en notre faveur pour nous enrichir. Cela passe par le développement de notre intelligence financière.
Les 5 « QI » financiers
Selon l’auteur il existe de nombreuses formes d’intelligence, il ne considère pas l’intelligence financière comme supérieure aux autres. Il pense que vivant dans un monde régit par l’argent, c’est une intelligence dont nous avons tous besoin à des degrés divers. L’intelligence financière peut se décomposer en 5 sous-parties qu’il nomme « QI » :
QI1- Savoir gagner davantage d’argent, plus vous gagnez d’argent plus votre QI1 est élevé.
QI2- Savoir protéger son argent, plus la part de vos revenus reversés à l’État est faible plus votre QI2 est élevé.
QI3- Savoir gérer son argent, plus la part de vos revenus que vous conservez est élevée (épargne et investissement) plus votre QI3 est élevé.
QI4- Savoir faire fructifier son argent, plus le rendement de vos investissements est élevé par rapport au capital investi et moins vos investissements sont risqués plus votre QI4 est élevé.
QI5- Savoir améliorer son information financière, plus vous arrivez à comprendre, à analyser et à donner du sens à l’information financière plus votre QI5 est élevé.
L’auteur revient sur le quadrant du cashflow, il représente les 4 groupes de personnes qui évoluent dans le monde de l’argent.
E : employés, T : travailleurs indépendants, B : propriétaires d’Entreprises de 500 employés et plus et I : les investisseurs. Il explique que ceux qui veulent évoluer dans les quadrants B et I sont ceux qui ont le plus besoin de développer leur intelligence financière, car leurs revenus sont directement corrélés à leur intelligence financière, la réussite dans les quadrants B et I se mesure en argent.
QI1, 4 conseils pour savoir gagner plus d’argent :
. Conseil N°1 : Ne pas travailler pour de l’argent, mais pour apprendre à en gagner davantage. Au début de sa carrière l’auteur a choisi un poste avec un salaire beaucoup plus bas pour apprendre à vendre, il a ensuite créé sa première Entreprise.
. Conseil N°2 : On peut abandonner quand on gagne, jamais quand on perd, le processus est plus important que le but. Quand on est face à des difficultés, il ne faut surtout pas abandonner car c’est justement là qu’on apprend à résoudre des problèmes et que l’on augmente son QI1.
. Conseil N°3 : Une fois un défi remporté il faut passer au suivant, la sécurité de l’emploi est le pire ennemi du QI1. C’est le processus de résolution des problèmes de plus en plus complexes qui vous enrichi.
. Conseil N°4 : Résoudre nos problèmes d’argent c’est aussi résoudre les problèmes des autres, c’est le secret pour gagner davantage d’argent. Il prend pour exemple que plus l’Entreprise résout de gros problèmes, plus elle est prospère.
QI2, 4 conseils pour savoir protéger votre argent :
L’auteur considère que le monde est peuplé de prédateurs qui en veulent à votre argent. Le QI2 vous permet de conserver la majeure partie de ce que vous gagnez et d’en donner le moins possible à ces prédateurs.
Pour l’auteur le premier prédateur est bien sûr l’État, il n’est pas contre l’impôt en soi, il est tout à fait conscient de l’importance du service public. Il estime que l’État au lieu de résoudre les problèmes, ce qui devrait être son premier rôle, ne sait faire que 2 choses face à un nouveau problème, augmenter les impôts et emprunter pour creuser encore plus la dette. Ainsi l’État au lieu de faire son travail et résoudre les problèmes, il les amplifie. Dépité par ce constat sans espoir, l’auteur a adopté pour devise de toujours faire en sorte de reverser le moins d’argent possible. Il trouve l’État totalement incompétent, il ne lui fait aucune confiance pour gérer sa sécurité financière retraite, santé, etc..
Il épingle au tableau des accusés, les banquiers qui en échange de 5% d’intérêts, utilisent votre épargne pour la prêter à 20%.
Les courtiers et les conseillers financiers qui sont en fait de simples vendeurs n’ayant aucune expérience ni aucune compétence réelle en investissements. Ils n’ont pas compris que les règles de l’argent avaient changé, et qu’ils font payer très cher des conseils désuets et dangereux.
Les conjoints qui dérobent votre argent en cas de divorce.
En résumé, ne faites confiance à personne, protégez votre argent en vous entourant d’avocats, de comptables, de fiscalistes et apprenez à gérer votre argent au lieu de le confier à de faux experts.
QI3, 4 conseils pour savoir gérer votre argent :
L’auteur revient sur le bilan financier personnel, il explique comment en partant de rien on peut atteindre une situation de surplus budgétaire (richesse) en privilégiant les dépenses permettant l’achat d’actifs qui généreront des revenus supplémentaires.
. Conseil N°1 : Un excédent budgétaire se construit par des dépenses. Le premier conseil que donne l’auteur est de toujours se payer en premier. Faire d’une priorité les achats d’actifs, d’épargne, d’investissements, club de sport et dons aux bonnes œuvres. Il est contre le fait de vivre en dessous de ses moyens et préconise au contraire, même en cas de difficultés, de continuer à maintenir son niveau de vie, ses dépenses d’actifs et d’utiliser son QI1 pour gagner davantage d’argent.
. Conseil N°2 : La colonne des dépenses est une boule de cristal. On peut facilement prédire l’avenir financier d’une personne en étudiant la nature de ses dépenses. Une personne qui dépensera majoritairement son argent dans des actifs, deviendra nécessairement plus riche que celle qui dépense son argent dans des passifs (voitures, crédit à la consommation, etc..).
. Conseil N°3 : Les actifs paient les passifs. L’auteur n’est pas contre l’acquisition de passifs pour se faire plaisir, cependant il conseille de le faire qu’avec de l’argent généré par un actif. Vu sous cet angle l’achat de passifs nous enrichit, car il nous pousse à développer les QI1, 3 et 4 et à accroitre notre patrimoine d’actifs.
. Conseil N°4 : Dépenser pour vous enrichir. Une Entreprise en difficulté financière à tendance à réduire ses dépenses, alors qu’elle devrait augmenter ses dépenses en marketing et en publicité afin de relancer ses ventes. Une personne en difficulté financière fait de même, alors que pour s’en sortir elle devrait augmenter ses dépenses en actifs en contractant de bonnes dettes. Faire un crédit pour acheter un actif est une bonne dette, pour acheter un passif est une très mauvaise dette.
QI4 Savoir faire fructifier votre argent.
L’auteur évoque les 2 notions clés au sujet des investissements, le contrôle et le levier financier. Il reprend les règles de l’ère du nouveau capitalisme, faire l’acquisition d’actifs par l’emprunt est financièrement plus intelligent que d’épargner. Les gens n’ayant pas reçu d’éducation financière sont incapables d’investir par eux-mêmes et se fient aveuglément aux conseils désuets de l’État et des faux experts en plaçant leur argent sur des fonds de placements diversifiés. Non seulement leur rendement est dérisoire, et en plus leur argent se déprécie avec l’inflation, et pire en cas de crash ils deviennent les témoins impuissants de leur absence totale de sécurité financière. C’est pourquoi pour sécuriser et faire fructifier son argent, il est indispensable d’améliorer son intelligence financière. Notamment son QI4, comment exercer un contrôle sur ces investissements et comment utiliser au mieux la puissance du levier financier. Pour illustrer cela l’auteur se réfère à sa propre expérience d’investisseur financier, l’investissement locatif est le meilleur investissement qui soit. Il explique que dans le cadre de l’investissement locatif, le rendement n’est pas lié comme en bourse ou sur une opération d’achat/revente à une spéculation sur la valeur que prendra le bien dans le futur. Il est lié à votre capacité à augmenter vos revenus, les loyers et à réduire les charges (crédits, travaux, taxes et frais divers). C’est par vos connaissances et vos actions que vous augmenterez votre rendement et que vous diminuerez les risques en minimisant l’impact des fluctuations de marché sur vos investissements, vous aurez donc le contrôle sur vos investissements.
L’auteur explique que le contrôle doit s’exercer sur les 4 colonnes de l’état financier des investissements, les revenus, les dépenses, les actifs et les passifs.
. Les revenus : L’investisseur doit trouver un moyen d’obtenir les loyers les plus hauts possibles, pour cela il peut augmenter les loyers qui sont en dessous du prix marché, rendre son bien attrayant en proposant des services supplémentaires et en apportant des améliorations. Il doit aussi s’assurer d’éviter toutes carences locatives en sélectionnant avec soins ses locataires et en prenant une assurance loyers impayés.
. Les dépenses : Un investisseur doit chercher à réduire toutes les dépenses, il devra acheter sous le prix du marché, négocier les coûts, travaux, autres frais et avoir recours à un comptable pour réduire les taxes. Une propriété mal gérée peut être transformée en très bon investissement en améliorant sa gestion.
. Le passif : L’investisseur doit toujours s’assurer d’avoir le meilleur financement possible et le renégocier régulièrement (taux, assurances, mensualités, etc..).
. L’actif : L’auteur n’espère pas une hausse du marché pour lui garantir une hausse de la valeur de ses actifs. Ce sont ses compétences, sa capacité à augmenter les loyers, à faire baisser les charges et à réduire ses mensualités du crédit qui font prendre de la valeur à ses actifs.
Le contrôle s’exerce bien à tous les niveaux de l’état financier. C’est le contrôle qui permet d’augmenter le rendement et de diminuer les risques. Un rendement élevé n’est pas synonyme de risque élevé, si vous avez le contrôle et si vous savez l’exercer, vous pouvez cumuler hauts rendements et risques faibles. C’est pour cette raison, l’importance du contrôle, quand on pose la question à l’auteur : « Est-ce un bon investissement ? », la réponse est : « Je ne sais pas », « Êtes-vous un bon investisseur ?« . C’est pour cela que Warren BUFFETT, considéré comme le meilleur investisseur du monde, est aussi le plus riche du monde. La diversification est une protection contre l’ignorance, l’individu qui sait ce qu’il fait n’a pas besoin de diversifier ses investissements. L’autre avantage de l’investissement immobilier est que vous pouvez utiliser la puissance du levier financier, le crédit pour s’enrichir plus rapidement et avec l’argent des autres, c’est ce qu’il appelle faire plus avec moins. C’est en effet la banque qui va financer l’achat du bien et les locataires qui vont rembourser la banque, les 2 travaillent de concert pour accroitre votre richesse personnelle. L’auteur précise qu’il faut d’abord développer son QI4 avant d’avoir recours au levier financier, et uniquement si vous êtes en mesure d’exercer un réel contrôle sur vos investissements, sinon il peut se retourner contre vous avec une rare violence.
L’auteur distingue 3 types d’investisseurs :
1- Ceux qui investissent pour un gain en capital, acheter à un certain prix en espérant revendre plus cher, la bourse et l’achat/revente en immobilier sont des exemples basés sur la spéculation d’un gain en capital et le hasard y joue un rôle important. L’auteur n’est pas favorable à ce type d’investissement pour plusieurs raisons : le risque est élevé car le contrôle est faible, le taux d’imposition est élevé, il ne s’agit pas de réel investissement mais plutôt de négoce où l’on échange son temps contre de l’argent, quadrant « T ».
2- Ceux qui investissent pour un flux de trésorerie, investissent pour s’assurer un revenu de rendement. L’épargne est l’exemple d’un investissement basé sur un flux de trésorerie. Le problème avec ce type d’investissement est que le rendement est très faible au regard de l’inflation pour être réellement intéressant. Par ailleurs le risque est loin d’être nul, en cas de crash, l’argent peut fortement se dévaluer.
3- Ceux qui investissent à la fois pour réaliser un gain en capital et un flux de trésorerie, c’est l’exemple de l’investissement immobilier locatif. C’est le meilleur type d’investissement pour plusieurs raisons : il ne subit pas les fluctuations du marché puisque la valeur de l’actif se calcule en fonction du rendement ce qui réduit fortement le risque, on peut exercer un contrôle, on peut recourir à la puissance du levier financier.
L’auteur donne quelques conseils pour devenir un bon investisseur : trouver les bons partenaires, bien s’entourer, obtenir le bon financement en jouant sur le taux, le report d’échéances, la durée du prêt, avoir une bonne gestion = contrôle. Commencer à petite échelle, progresser lentement et viser haut.
QI5 Savoir améliorer votre information financière.
L’auteur retrace une autre période de sa vie pendant la guerre du Vietnam où il travaillait pour l’armée, il était chargé entre autres, de recueillir et de traiter des renseignements ultra secrets. Cette expérience lui a permis de prendre conscience de l’importance de l’information et de savoir la traiter correctement. L’information, quand on sait l’analyser et lui donner du sens est un grand actif. Nous vivons aujourd’hui dans l’ère de l’information, l’information est synonyme de richesse. Le principal avantage de la période actuelle concernant l’information est qu’elle est riche, accessible, gratuite et abondante et c’est à la fois son principal inconvénient.
Trop d’informations tuent l’information, pour savoir utiliser correctement cette abondance d’informations, il faut développer son QI5. Pour gérer la surabondance d’informations il faut apprendre à classifier l’information : est-elle pertinente, valable à l’instant « T » ou déjà désuète, l’information est-elle crédible, qu’elle est la source de cette information des vendeurs ou des experts, l’information est-elle privilégiée, il faut développer son QI5 pour avoir accès à cette information privilégiée. L’information est-elle à relier à d’autres, c’est ce qui permet de définir des tendances. L’information n’est-elle pas fausse, il faut être vigilant sur les stratagèmes de manipulation. L’information est-elle un fait ou une opinion, un fait est une donnée physiquement vérifiable, une opinion peut être ou non étayée par un fait. L’auteur préconise de toujours prendre ses décisions en privilégiant les faits vs les opinions. Sur le conseil en gestion de patrimoine, investir son argent dans un portefeuille de fonds communs de placement diversifié est un exemple de mauvaise décision financière prise en se fondant uniquement sur une opinion. Acheter une maison parce qu’un agent immobilier vous a dit, que dans le quartier elle prendrait de la valeur en est une autre.
La majeur partie des investisseurs investissent pour un gain en capital, leurs décisions s’appuient donc uniquement sur des opinions concernant le futur spéculatif. A l’inverse les investisseurs qui investissent pour s’assurer un flux de trésorerie, se fondent principalement sur des faits : calcul du rendement, niveau de la demande locative, données démographiques, état du bien, climat du quartier, tout en prenant les opinions mais de façon avisée et non exclusive. L’auteur évoque aussi la notion de tendances, qui sont des opinions basées sur des faits. Savoir analyser l’information permet de définir des cycles et des tendances et ainsi d’anticiper la hausse ou la baisse d’un marché.
L’intégrité financière
Ce qu’entend l’auteur par intégrité financière, c’est le caractère intègre c’est à dire complet de l’intelligence financière, c’est donc posséder les 5 QI financiers. Pour connaître l’intégrité financière d’une personne, il suffit de regarder son état financier personnel : recettes, dépenses, actifs et passifs, c’est ce que font les banques quand elles analysent une demande de prêt. Les banques vérifient votre niveau d’intelligence financière pour évaluer leurs risques en vous finançant. Malheureusement la plupart des gens ignorent l’importance et même la définition d’un état financier personnel, inconscient des problèmes ils ne peuvent que subir.
Robert KIYOSAKI explique qu’il est capable de rechercher et d’atteindre l’intégrité financière, car posséder un bon QI1 et 2 ne suffisent pas pour devenir riche ni pour vous mettre à l’abri financièrement, seule l’intégrité financière vous permettra d’atteindre ces 2 objectifs. Il insiste donc sur l’importance pour chacun de se former pour développer le QI qui lui fait le plus défaut à l’heure actuelle. L’auteur revient sur son absence totale de confiance envers l’état pour assurer la prospérité et la sécurité des citoyens Américains. L’intégrité financière est pour l’auteur tout autant essentielle à l’échelle gouvernementale. Malheureusement l’État ne fait absolument pas preuve d’intégrité financière, parce qu’au lieu de trouver des solutions aux problèmes, il augmente l’inflation, les impôts et la dette. L’auteur craint un effondrement total des systèmes de retraite et de santé, et pense donc que notre salut passe par notre capacité à prendre en charge nous-même, via notre éducation financière, notre intégrité financière.
Développer votre génie financier
L’auteur explique comment concrètement développer son intelligence financière.
Leçon N°1 : Développer votre intelligence intrapersonnelle et apprenez à maîtriser votre subconscient. L’auteur s’appuie sur la notion d’intelligences multiples, les 7 formes d’intelligences :
1- Linguistique, le langage et les langues,
2- Logicomathématique, capacité à comprendre les concepts logiques et abstraits,
3- Musicale, aisance pour comprendre et reproduire le langage musicale,
4- Corporelle/Kinesthésique, dextérité dans l’utilisation de son corps et de ses mouvements,
5- Visiospaciale, facilité pour se repérer et se déplacer dans l’espace,
6- Interpersonnelle, capacité à interagir avec les autres et
7- Intrapersonnelle, habileté à contrôler ses émotions et à gérer le risque.
Seules les 2 premières sont reconnues par le système éducatif traditionnel, l’auteur fait remarquer que la plus importante pour développer son génie financier est la 7ème, l’intelligence intrapersonnelle et qui convient donc de la développer pour réussir dans le domaine financier. Cette forme d’intelligence est reliée à une partie très puissante de notre cerveau, le subconscient. Si votre subconscient est gouverné par la peur, comme c’est souvent le cas, vous n’agirez jamais car vous préfèrerez vous protéger du risque. Il est donc capital de travailler sur ses pensées limitantes, inconscientes afin de développer son intelligence intrapersonnelle et d’être en mesure d’agir sans être paralysé par son subconscient.
Leçon N°2 : Pour changer votre vie, changer votre environnement et votre perception de vous-même. L’auteur évoque la gestion des neurones miroirs, ou de l’influence de notre environnement sur nous-même et de nous-même sur notre environnement. Notre cerveau est programmé d’une part pour reproduire ce que nous voyons chez les autres, d’autre part pour se conformer à l’image qu’ont les autres de nous-même. Partant de ce constat l’auteur nous incite à nous entourer de personnes à qui nous souhaitons ressembler, « pour changer votre vie, changez votre environnement ». Modifier notre perception de nous-même, si je pense que je suis un perdant, les autres penseront que je suis un perdant. Développer votre esprit critique.
Leçon N°3 : La meilleure façon d’apprendre est la mise en pratique. L’auteur évoque la notion d’apprentissage en faisant référence à la pyramide de l’apprentissage. Il explique que la meilleure façon d’apprendre est la mise en pratique et juste après, la simulation. C’est pour cette raison qu’il a développé le jeu cashflow, afin d’apprendre aux gens par la simulation et le jeu à développer leur intelligence financière.
Développer votre QI Financier
Quelques applications pratiques sont proposées par l’auteur : Séminaires, formations, jeux, séances de coaching, les clubs, etc.. Ce qu’il faut retenir de ce livre, c’est en se formant que l’on pourra avancer sur le chemin de l’intégrité financière. L’auteur insiste sur l’impact du courage et du passage à l’action dans notre vie. L’entrepreneur, l’investisseur, la personne riche est celui qui ose et celui qui agit. L’auteur évoque l’importance de savoir accepter et accueillir les feedbacks à fin de s’adapter et à l’environnement pour progresser.
En conclusion : Ce livre nous incite à développer nos connaissances financières de base pour évoluer dans le monde capitaliste. Il insiste sur les lacunes de notre système éducatif dans ce domaine, et sur celles de l’État, et sur les dangers qui nous guettent. Il doit permettre de mieux comprendre comment fonctionne l’argent, à développer un intérêt réel pour ce sujet ainsi que pour l’investissement. Gérer son argent et investir peut être un jeu passionnant, une source d’apprentissage infini et un moyen de développer son intelligence à tous les niveaux.
Les points forts du livre : Le message principal du livre « développer son intelligence financière » qui est très fort et qui répond clairement à une lacune : le nouveau fonctionnement de l’argent. La vision non conventionnelle d’envisager la gestion de l’argent, la capacité à vulgariser et à rendre attractif un sujet à la base complexe et ennuyeux est un point fort de ce livre. Les exemples sont surtout basés sur le système Américain, mais beaucoup d’éléments sont transposables en Europe.