Source d’inspiration MHD Formation et David LE FRANÇOIS
L’amour de soi
C’est l’élément le plus important. S’estimer implique de s’évaluer ; or s’aimer ne souffre aucune condition, c’est-à-dire qu’on s’aime malgré ses défauts, ses limites, ses échecs.
Cet amour de soi inconditionnel ne dépend pas de nos performances. Il n’empêche ni la souffrance ni le doute en cas de difficultés, mais il protège du désespoir.
L’amour de soi ne doit souffrir d’aucune condition, il a toujours été présent dans la transformation et le développement des personnes.
Dans notre éducation souvent l’amour a été conditionné par une action à réaliser, nous même nous avons tendance à aimer conditionnellement sans accepter les défauts de l’autre.
Chacun de nous est un « être unique » il doit s’aimer quoi qu’il arrive « traiter vous en 1ère classe » aimer vous pour ce que vous êtes.
L’image de soi
Le regard que l’on porte sur soi, cette évaluation, fondée ou non, que l’on fait de ses qualités et de ses défauts, est le deuxième pilier de l’estime de soi.
Il ne s’agit pas seulement de soi : l’important est la conviction que l’on a d’être porteur de qualités ou de défauts, de potentialités ou de limitations.
C’est très difficile d’avoir une bonne image de soi si l’on ne s’aime pas.
Pour améliorer son image de soi, faire le tour de toutes vos qualités et les mettre en avant.
Ne vous dénigrez jamais, quand vous dites du mal de vous vous dégrader votre image et vous générez de l’anxiété.
La confiance en soi
C’est la troisième composante de l’estime de soi, avec laquelle, du reste, on la confond souvent.
La confiance en soi s’applique surtout à nos actes.
Être confiant, c’est penser que l’on est capable d’agir de manière appropriée dans les situations importantes. (Source MHD)
A compétences égales certains réussissent et d’autres échouent, une part importante de ces écarts est dû en grande partie au niveau de confiance en soi.
La confiance en soi ça s’apprend et n’importe qui peut la développer.
La confiance en soi c’est la perception que nous avons de nous-même dans notre capacité à faire face aux événements qui vont arriver dans notre vie qu’ils soient bons ou moins bons.
Pour améliorer sa confiance en soi, il faut :
1- couper la petite voix off qui nous explique que l’on a pas les capacités, que l’on n’y arrivera pas… 2- poser toutes les petites actions qui renforcent la confiance en soi au quotidien.
« Nous renforçons ce sur quoi nous nous concentrons », plus vous porterez votre attention sur les raisons qui font que vous n’avez pas confiance en vous et moins vous aurez confiance en vous – à l’inverse plus vous soulignerez les comportements, les faits, les bonnes actions, les bonnes réflexions, les bonnes pensées qui favorisent la confiance en vous, plus vous aurez confiance en vous.
Nous vivons dans une société qui souligne plus ce que l’on fait de pas bien que ce que l’on fait de bien.
La confiance en soi est un état interne « c’est un ressenti », si j’avais confiance en moi je ferais quoi ?, je serais qui ? – le cerveau ne fait pas la différence entre une situation vécue et une situation inventée de toutes pièces.
La confiance en soi est quelque chose qui se décrète de l’intérieur.
L’équilibre de l’estime de soi
Ces trois composantes de l’estime de soi entretiennent souvent des liens d’interdépendance : l’amour de soi (se respecter quoi qu’il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations) facilite obligatoirement une vision de soi (croire en ses capacités, se projeter dans l’avenir) qui, à son tour, influence positivement la confiance en soi (agir sans crainte excessive de l’échec et du jugement d’autrui).
Plusieurs moyens sont possibles pour prévenir l’échec
Ils sont plus volontiers utilisés par les personnes à basse estime de soi.
Le plus simple et le plus radical est d’agir le moins possible.
Mais on peut aussi adapter la tactique dite du « pessimisme défensif » qui consiste à dire à son entourage qu’on ne croit pas en ses chances de succès, ou celles de ses proches, pour limiter, par exemple, la déception en cas d’insuccès.
Les réactions face au succès
La perte du sentiment de contrôle que ressentent souvent les personnes confrontées à de grands changements explique les différences entre les sujets à haute et basse estime de soi.
Les premiers sont plus habitués au contrôle de leur environnement.